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Photos rares de Réghaia

Il neige à Réghaia

Réghaïa : Le ramassage des ordures fait défaut

 

Des habitants de la commune de Réghaïa se plaignent de la saleté caractérisant les cités et quartiers de la ville.

Selon eux, le ramassage est tellement mal fait que les détritus et déchets sont omniprésents. Des citoyens imputent la responsabilité de la saleté ambiante aux services de collecte qui ne ramassent que les bacs à ordures situés sur la voie principale. «Les services de ramassage n’entrent jamais dans les cités où les ordures ménagères s’amoncellent à longueur de journée», raconte-t-on. Les habitants ont aussi souligné que le manque de civisme est pour beaucoup dans cette situation.
«Les déchets sont éparpillés partout et les citoyens déposent leurs ordures sans respecter les horaires indiqués par les services de ramassage», raconte notre interlocuteur.Les citoyens ont relevé, par ailleurs, que cette situation perdure depuis longtemps et le laisser-aller Wtend à se banaliser. Une raison pour laquelle, ils demandent une meilleure implication des autorités locales pour régler le problème.        

El-Watan du 29/05/2011

Le lac de Réghaïa ... là où se mêlent histoire et magie de la nature

Irrésistiblement envoûtant de par sa magie et sa splendeur naturelle, le lac de Réghaïa, pour ceux qui ne le connaissent pas, est un vivier de trésor naturels mais aussi de vestiges historiques qui le distinguent des autres parcs faisant de lui la destination de charme pour les citoyens qui le prennent d'assaut en quête de repos, de loisirs, d'une bouffée d'oxygène pour fuir, le temps d'un week-end, le brouhaha de la ville.

Située à 30 km à l'est de la capitale, cette étendue d'eau qui occupe une superficie hydrique et terrestre de 1.100 has est le confluent de plusieurs cours d'eau, à l'instar de l'oued de Réghaïa, l'oued d'El-Biar et autres sources.

Le lac de Réghaïa est en fait le dernier vestige à avoir survécu de l'ancienne zone humide de la Mitidja et qui recèle jusqu'à ce jour des richesses naturelles qui se sont amenuisé dans cette région dont des pans entiers ont été asséchés par les colons français pour les transformer en terres agricoles.

Outre sa biodiversité, c'est aux quelque 203 espèces d'oiseaux, dont 82 espèces marines et 55 espèces protégées par la législation algérienne, que le lac doit sa magnificence qui draine un nombre incommensurable d'amoureux de mère nature.

L'étendue est également l'hôte de quatre espèces d'oiseaux en voie d'extinction inscrits sur la liste rouge de l'Organisation mondiale de la protection de la nature.

C'est ce qui a amené l'administration du Lac à mettre en place des volières pour élever certaines espèces comme le canard et la perdrix au bonheur des visiteurs.

Autour de ces volières s'agglutines une foule compacte composée de familles dont les chérubins pressent le pas à la découverte de ces animaux insolites, multipliant les questions sur leurs noms, leurs origines, les endroits où ils préfèrent nidifier, autant de questions qui trouvent leurs réponses sur les panneaux placés devant les volières.

D'autres familles préfèrent aller faire un pique-nique sur les berges vertes du cours dans une ambiance bon enfant. Certains profitent, plutôt, le temps de cette virée, de la vue éminemment panoramique qu'offre l'endroit.

Accompagné de ses deux enfants, Hamid dit avoir une prédilection pour cet endroit qui allie tranquillité et féerie d'une part et d'autre part loisirs et délectation, quoi de mieux que ce refuge unique pour oublier un tant soit peu les vicissitudes de la vie quotidienne.

Les gamins aussi y trouvent leur paradis, tant ils y découvrent une panoplie de jeux à la grande satisfaction de leurs géniteurs. "Mes enfants préfèrent ce lac à la plage", témoigne Dhaouia.

Il n'en demeure pas moins que le site gagnerait à être doté de structures d'accompagnement supplémentaires, notamment pour la restauration, suggère Dhaouia.

Ce ne sont pas seulement les familles algéroises qui tombent sous le charme du lac qui polarise désormais les amoureux de la nature affluant de lointaines contrées, à l'image de la famille Benderouiche venue de Touggourt (Wilaya de Ouargla) pour assouvir sa curiosité de découvrir un jour ce joyau naturel.

"Depuis que j'ai découvert ce lac, j'ai n'ai eu de cesse d'insister auprès de ma famille pour y revenir chaque semaine notamment en fin d'après midi lorsqu'une brise fraîche émane du lac pour donner du baume au coeur", révèle Ibtissem, une jeune fille de 19 ans "éprise de ce paysage qui n'a rien à envier aux grands parcs que j'ai visités à l'intérieur comme à l'extérieur du pays".

"Je me rend à ce lac chaque semaine car il me procure apaisement et me libère des contraintes du quotidien. Respirer un air pure et admirer la verdure, quoi de mieux comme remède", s'émerveille Djamila venue du quartier algérois de Belcourt en compagnie des membres de sa famille.

Tantôt satisfaits de l'accès à titre gracieux au lac, tantôt mécontents du manque à gagner en terme de moyens de transport, sachant que d'aucuns viennent de loin, les visiteurs ont exhorté, dans ce contexte, les autorités concernées d'y remédier pour pouvoir mieux profiter des moments inoubliables passés aux bords du lac sans ce soucier du problème du transport pour renter à la maison.

D'autres déplorent l'exiguïté de l'espace réservé aux promeneurs sans parler des bidonvilles qui dénaturent l'harmonie urbanistique et naturelle du lac.

Dans ce contexte, le directeur du centre de pisciculture du lac de Réghaïa, Abderrahmane Taleb a souligné que le nombre sans cesse croissant des visiteurs pose problème pour le centre "en ce sens qu'il se trouve incapable de gérer le flux des visites, à plus forte raison que l'espace réservé aux visiteurs ne dépasse pas les 5 ha".

Il a précisé, par ailleurs, que ce lac pourrait devenir "le joyau touristique" de l'est d'Alger si on lui accordait l'intérêt qu'il mérite.

"Outre sa vocation touristique, cette région, estime-t-il, peut être un facteur essentiel dans le développement du patrimoine piscicole".

A cet égard, le centre oeuvre dans à promouvoir le concept de l'éducation environnementale auprès des écoliers, en impliquant les enseignants, les chercheurs et certaines associations activant dans le domaine de l'environnement, conclut M. Abderrahmane Taleb.

Source : www.dzirya.net.

 

Zone Industrielle, Reghaia et Rouiba.

Deux zones industrielles, celles de Rouiba et de Réghaïa regroupant 130 usines déversent au quotidien 20 000 m3 de déchets dans l’oued qui alimente le fameux lac classé de Réghaïa. Certes, en amont de ce plan d’eau, une station d’épuration est en service depuis 1997 et traite en moyenne 15 000 m3 d’eau par jour, mais les seuls procédés en cours consistent en un traitement de dégrillage, désensablage et de déshuilage. On déclare que 60% de la matière organique et 40% de matières en suspension sont traités. Ce procédé de traitement mécanique, avant rejet, est nettement insuffisant pour pouvoir disposer d’une eau propre. En cas de panne, cette station procède même à des déversements directs sans aucun traitement.

La teneur en métaux lourds du fond du plan d’eau reste très élevée. Ainsi, malgré ce traitement primaire, les eaux du lac ne subissent globalement pas d’amélioration de leur qualité. Ceci montre d’une part que l’effet des rejets non encore raccordés à la station est très important et que d’autre part les opérations de traitements actuelles sont nettement insuffisantes pour l’obtention d’une eau répondant aux normes de rejet dans le lac. C’est le problème majeur du site.

Il est vrai que la station n’est pas conçue pour recevoir les déchets à l’état brut. Les industriels sont censés au préalable leur assurer au moins un pré-traitement et les dégrossir. Cette opération fait cependant défaut, même que la loi dissuasive du pollueur payeur n’est pas du tout appliquée. La mise en service d’un module biologique (physico-chimique) de traitement avant rejet qu’à ordonné le président de la République lors de son passage, il y a quelques années est, croit-on savoir, fin prêt et n’attendant que l’inauguration du président. M. Taleb, ancien directeur du Centre cynégétique fera remarquer avec amertume : « C’est vrai que tout le monde s’accorde à dire que le lac de Réghaïa est un joyau, un patrimoine important à préserver, mais dans les faits presque personne ne bouge le petit doigt pour joindre la parole à l’acte, bien au contraire.» Et pourtant les scientifiques ont avancé des propositions dès 1970. En témoigne ce rapport d’experts intitulé « Étude de la pollution du marais.»

Rachid Safou

Cité Mafal après le séisme.

 

 

 

 

 

 

 

Articles : Revue de Presse :

Délibérations sans suivi L?APC de Réghaïa vient de mettre en application par décision n°248/SG/2004 datée du 19 septembre 2004 un règlement interdisant strictement toute exposition et/ou vente de marchandises sur les trottoirs et voies publiques de la commune. Le règlement est entré en vigueur le 25 septembre 2004 et s?adresse en premier lieu aux commerçants. Une semaine est passée et la décision attend toujours son application sur le terrain car l?obstruction des trottoirs et voies publiques de la ville par les marchandises et autres achalandages exposés continue d?être la règle. La rue Souas et la rue Bouzidi dans le centre-ville sont complètement fermées à la circulation automobile par les vendeurs ambulants. Il faut signaler que l?APC de Réghaïa n?en est pas à son premier ratage en matière d?application de ses délibérations puisque nous avons eu à relever dans ces mêmes colonnes (voir El Watan du 26 février 2004) la violation par l?APC de Réghaïa de ces propres délibérations contenues dans la décision 131/SG/2004 du 16 juin 2004 interdisant de manière stricte tout accaparement d?espace par la plantation de parasols ou par le biais de clôture en cordage ainsi que la vente de produits alimentaires sur les plages de la commune. Un tel amateurisme fait craindre le pire dans la gestion de la commune. Le simple citoyen est enclin à penser que ces ratés ne sont que la partie visible de l?iceberg